Journée Mondiale de l’Environnement 2024: Les ministres Jacques Assahoré et Adjoumani plaident
Les ministres Jacques Konan Assahoré et Kobenan Kouassi Adjoumani ont souligné l’importance de cette célébration pour sensibiliser les populations aux enjeux écologiques. Cet événement a réuni experts et citoyens pour promouvoir la restauration des terres et la résilience à la sécheresse
Le lundi 10 juin 2024, La Journée Mondiale de l’Environnement 2024 a été lancée à Bondoukou, mettant en lumière les défis de la dégradation des terres et la nécessité d’une agriculture durable : Cette cérémonie, tenue à la salle Félix Kouakou Dapa de la Mairie, a été marquée par la présence de plusieurs figures politiques majeures, dont le ministre de l’Environnement, du Développement Durable et de la Transition Écologique, Jacques Konan Assahoré, et le ministre d’Etat, ministre de l’Agriculture, du Développement rural et des Productions vivrières, Kobenan Kouassi Adjoumani.
Les thèmes de la Journée Mondiale de l’Environnement 2024
Cette année, la Journée Mondiale de l’Environnement a pour thème international « La restauration des terres, la désertification et la résilience à la sécheresse » et pour thème national « Préservons la terre, notre seul héritage ». Ces thèmes sont particulièrement pertinents face aux défis environnementaux actuels, notamment la dégradation des terres et le réchauffement climatique.
En effet, le ministre Jacques Konan Assahoré a souligné l’importance de cet événement dans son discours d’ouverture : « Le 5 juin de chaque année, le monde célèbre la Journée mondiale de l’environnement. Cette année, nous avons choisi, ce lundi 10 juin 2024, la ville de Bondoukou pour la célébrer comme tenu de notre agenda. L’objectif de cette cérémonie est de mettre en jeu la responsabilité de nos populations face à la dégradation des terres. »
La dégradation des terres : un défi majeur, selon le ministre Jacques Assahoré
La dégradation des terres est un problème crucial. C’est pourquoi, le ministre a expliqué que cette dégradation est souvent une conséquence directe des activités humaines sur la nature, la forêt et le sol. Les impacts sont multiples : perte de fertilité des sols, baisse de la productivité agricole, et réduction des récoltes. « Lorsque les terres sont dégradées, elles ne sont plus fertiles. Elles ne peuvent plus produire. Cela peut avoir pour conséquence la rentabilité des cultures. Il est donc important d’en prendre conscience, » a-t-il précisé.
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L’interventions des experts à la Journée Mondiale de l’Environnement 2024 à Bondoukou
Deux interventions notables ont marqué la journée. La première a été présentée par Sidi Braima Dagnogo, Directeur Général de l’Environnement, et la deuxième par Bouaky Ernest, Directeur de l’Agence Nationale de l’Environnement (ANDE). Ces communications ont mis en lumière les enjeux environnementaux et les stratégies à adopter pour lutter contre la dégradation des terres.
Discours du ministre Adjoumani lors de la Journée Mondiale de l’Environnement 2024
Le ministre d’Etat, Kobenan Kouassi Adjoumani, a également pris la parole pour souligner l’importance de cette journée pour la région du Gontougo, une région clé pour l’agriculture ivoirienne. « La région du Gontougo est pourvoyeuse de nourriture à toute la Côte d’Ivoire. La dégradation des terres mérite qu’on lui accorde une grande importance. Lorsque les terres sont restaurées, ce sont les populations qui s’en trouvent heureuses et les plantations se développent, » a-t-il affirmé.
Appel à l’action et à la sensibilisation
En outre, le ministre Adjoumani a appelé à une prise de conscience collective et à une action concertée pour protéger la nature. Ensuite, il a insisté sur le fait que la nature doit être considérée comme un temple avec des piliers qu’il faut protéger. « Les hommes doivent modérer leurs actions à mener dans la nature, dans le cadre de l’agriculture ou de l’orpaillage qui dégradent les sols. Cette célébration de la Journée mondiale de l’environnement s’inscrit donc dans la l’optique de notre agriculture. J’appelle les populations à appuyer les actions du ministre de l’Environnement afin de sensibiliser les uns et les autres, » a-t-il ajouté.
Vers une agriculture durable
Par ailleurs, la célébration de cette journée à Bondoukou s’inscrit dans un effort plus large de promotion d’une agriculture durable et respectueuse de l’environnement. Car produire des aliments sans agresser le sol et sans réduire la fertilité des sols est essentiel pour assurer la sécurité alimentaire et le bien-être des populations.
De même, la Journée Mondiale de l’Environnement à Bondoukou a été une plateforme cruciale pour sensibiliser et mobiliser les populations locales autour de la nécessité de préserver les terres et de promouvoir des pratiques agricoles durables. Ainsi, les discours des ministres Jacques Konan Assahoré et Kobenan Kouassi Adjoumani, ainsi que les interventions des experts en environnement, ont souligné l’importance de cette cause et l’urgence d’agir pour protéger notre héritage commun : la terre. A lire aussi : Dissolution de l’Assemblée : la Bourse de Paris en repli, la taux d’emprunt de la France en hausse.
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