Dette de la Côte d’Ivoire: Voici le rapport sur le risque pays et les mesures gouvernementales pour la stabilité financière
Dans un contexte où la gestion de la dette publique est scrutée de près, la récente présentation du rapport « Risque Pays Côte d’Ivoire 2024 » offre un éclairage rassurant sur la situation financière du pays
Abidjan, le 25 avril 2024 – Dans une récente présentation du rapport « Risque Pays Côte d’Ivoire 2024 » orchestrée par Bloomfield Investment à l’Hôtel Sofitel Ivoire d’Abidjan, Madame Nialé Kaba, Ministre de l’Économie, du Plan et du Développement, a apporté des éclaircissements rassurants quant à la situation de la dette de la Côte d’Ivoire.
Analyse de la viabilité de la dette de la Côte d’Ivoire, selon Mme Nialé Kaba
Selon l’analyse méticuleuse de la viabilité de la dette, prenant en compte divers indicateurs, dont celui de la liquidité, il ressort que la Côte d’Ivoire est exposée à un risque de surendettement modéré. Madame Kaba a souligné que, malgré les défis, le pays reste en deçà du seuil communautaire de 70% du PIB, avec un taux d’endettement de 58,1% à la fin de l’année 2023.
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En outre, la Ministre a également mis en lumière l’adoption récente d’une loi sur la politique nationale d’endettement et de gestion de la dette publique par l’Assemblée nationale. Cette initiative vise à renforcer la gestion de la dette et à anticiper les risques associés.
Les préoccupations relatives à la dette de la Côte d’Ivoire
Concernant les préoccupations soulevées par le rapport, notamment en ce qui concerne le climat des affaires, les performances macroéconomiques et la gestion de la dette publique, Madame Kaba a affirmé que le gouvernement accorde déjà une attention particulière à ces domaines.
Les mesures gouvernementales pour maintenir la stabilité financière en Côte d’Ivoire
Des mesures d’atténuation sont en cours de déploiement, telles que le renforcement de la surveillance et de la réglementation des prix des produits de grande consommation, l’élaboration d’une Stratégie de mobilisation des Recettes à Moyen Terme (SRMT), et la rationalisation des exonérations afin de stimuler les recettes fiscales. De plus, le développement des grappes industrielles et des agropoles, tout en consolidant l’écosystème de gestion et de développement des infrastructures industrielles, est également au cœur des efforts du gouvernement.
En somme, bien que la situation de la dette de la Côte d’Ivoire nécessite une gestion vigilante, les actions entreprises par le gouvernement démontrent un engagement ferme envers une gestion financière responsable et une croissance économique durable. A lire aussi : Tchad : le retrait temporaire de soldats américains soulève une vague de questions.
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