Conflit entre chauffeurs de bus ‘Badjan’ et taxis communaux ‘wôrô-wôrô’ à Divo
Les rues de Divo sont le théâtre d’un conflit croissant entre les chauffeurs de bus ‘Badjan’ et les taxis communaux ‘wôrô-wôrô’. Les tensions ont éclaté suite à la décision controversée du directeur départemental des transports de Divo
Les chauffeurs de bus ‘Badjan’, et ceux des taxis communaux, connus sous le nom de ‘wôrô-wôrô’, sont actuellement en conflit à Divo. Cette situation tendue trouve son origine dans la décision des chauffeurs de ‘wôrô-wôrô’ d’élargir leur zone d’activité au-delà de la commune, en étendant leurs services jusqu’au canton Diès.
Tensions entre ‘Badjan’ et ‘wôrô-wôrô’ à Divo : que se passe-t-il entre les chauffeurs de bus et de taxis?
Le mercredi 10 janvier 2024, Ferdinand Koué Bi, directeur régional des transports de la région du Gôh, a fermement réfuté une décision litigieuse prise par le directeur départemental des transports de Divo. Celui-ci avait, sans autorisation préalable, accordé aux chauffeurs de ‘wôrô-wôrô’ la possibilité d’opérer dans le canton Diès.
La décision du directeur départemental a déclenché la colère de nombreux transporteurs, en particulier les gérants de bus ‘Badjan’, qui avaient jusqu’alors régulièrement assuré la ligne Divo-canton Diès. Conséquence, une vive opposition s’est installée entre les deux parties, entraînant des tensions palpables. A lire aussi : La 6e édition de la fête de la cohésion sociale à Doropo célébrée avec ferveur.
Ferdinand Koué Bi prend position face au litige
Ferdinand Koué Bi a rappelé que les chauffeurs de ‘wôrô-wôrô’ ne sont pas autorisés à dépasser les limites de la commune. Actuellement, 36 véhicules ‘wôrô-wôrô’ opèrent sur la ligne litigieuse, dont 33 ne possèdent aucune autorisation. Pire, les trois véhicules restants ont acquis leur autorisation de manière frauduleuse, contrairement aux chauffeurs de ‘Badjan’, qui respectent la réglementation en vigueur.
Chauffeurs de bus ‘Badjan’ vs taxis ‘wôrô-wôrô’ : quel impact sur la tranquillité du canton Diès?
Ainsi, le directeur régional des transports a pris des mesures fermes en invitant les chauffeurs de ‘wôrô-wôrô’ à se conformer à la réglementation. « Qu’ils se retirent et se mettent en règle. Sinon, ils créent une concurrence déloyale. C’est pourquoi, nous ne pouvons pas soutenir cela », a-t-il souligné. Il a ajouté que, pour exercer le transport, certaines conditions doivent être remplies, et sinon, ils peuvent continuer leur activité une fois en règle.
Ferdinand Koué Bi a également appelé l’autorité préfectorale à prendre ses responsabilités afin de rétablir le calme dans le canton Diès. La situation reste tendue, et une résolution rapide semble nécessaire pour éviter d’éventuelles escalades. A lire aussi : Rwanda : des populations prises de court par la fermeture des frontières.
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