Burkina : Un an après sa prise de pouvoir, le capitaine Ibrahim Traoré insiste sur la priorité sécuritaire et la réorganisation des forces armées
Concernant le calendrier de la transition, le capitaine Ibrahim Traoré est catégorique : aucune élection ne sera organisée tant que la sécurisation totale du territoire ne sera pas assurée.
Dans un entretien exclusif avec les médias locaux, le capitaine Ibrahim Traoré, au pouvoir depuis un an au Burkina Faso, dresse un bilan positif de sa politique axée sur la sécurité nationale et la réorganisation des forces armées du pays. Reconnaissant les défis auxquels il a été confronté depuis son accession au pouvoir, il met en lumière les mesures prises pour renforcer l’efficacité des troupes et assurer la sécurité du territoire.
« Aucune élection ne sera organisée tant que la sécurisation totale du territoire ne sera pas assurée », déclare le capitaine Ibrahim Traoré
Une réforme en profondeur des forces armées a été initiée avec l’acquisition d’équipements modernes et le recrutement massif de volontaires et de soldats. Le capitaine Traoré souligne que le processus de formation des 11 000 nouvelles recrues est en cours, et que la guerre antiterroriste ne pourra réellement débuter que lorsque ces soldats seront déployés sur le terrain.
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Le chef de l’État burkinabè affirme que le principal enjeu était d’abord l’équipement des troupes, suivi d’une réorganisation complète des effectifs et de l’organisation. Il insiste sur le fait que de nombreuses zones longtemps délaissées seront désormais investies par les forces armées, dans le but de sécuriser l’ensemble du territoire. Les opérations se concentreront sur des actions aériennes et aéroterrestres.
Concernant le calendrier de la transition, le capitaine Ibrahim Traoré est catégorique : aucune élection ne sera organisée tant que la sécurisation totale du territoire ne sera pas assurée. Il souligne que la priorité reste la sécurité et que les Burkinabè doivent pouvoir se rendre librement dans tout le pays pour choisir leur président. Les élections ne se limiteront pas à la capitale, Ouagadougou, mais seront véritablement nationales.
Le capitaine Ibrahim prévient les éléments perturbateurs de sa politique
À l’échelle internationale, le président Traoré annonce que les forces burkinabè seront prêtes à intervenir au Niger pour contrer les groupes armés terroristes et, le cas échéant, en cas d’intervention des troupes de la CEDEAO.
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Le capitaine Ibrahim Traoré réfute tout malaise au sein des forces armées et prévient les éléments perturbateurs de sa politique qu’il adopte désormais une tolérance zéro. Il s’engage à sévir contre ceux qui s’opposent à la lutte menée contre les groupes armés terroristes et l’impérialisme.
On ne peut pas concevoir qu’un an après que le peuple a choisi sa voie, que nous sommes dans une nouvelle configuration, des individus s’opposent à cela. Toute personne entravant la marche de ce peuple devra en assumer les conséquences. Ça, c’est clair
Le capitaine Ibrahim Traoré
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